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ENQUÊTE ANTI RELOUS

Merci d’avoir pris le temps de répondre à ce questionnaire. 

 

Château Sonic s’engage à renforcer sa prévention en collaborant chaque année avec des associations spécialisées dans la prévention des violences sexistes et sexuelles.

Une safe space est accessible sur le site et une brigade anti-relous éffectue des rondes jusqu'à la fermeture du festival. 


Si vous êtes témoin ou victime de violence, vous pouvez contacter le 3919 : numéro d’écoute, anonyme et gratuit, 7 jours sur 7, de 9h à 22h du lundi au vendredi et de 9h à 18h les samedi, dimanche et jours fériés.

 

Rappel et Définitions *

L’agissement sexiste et l’outrage sexiste 

 

Le sexisme est une idéologie qui repose sur l’idée que les femmes sont inférieures aux hommes. Ses manifestations sont très diverses : des formes à l’apparence anodines (stéréotypes, « blagues », remarques) jusqu’aux plus graves (discriminations, violences, meurtre). 


Le sexisme ordinaire, c’est celui qui veut qu’on appelle une femme systématiquement par son pré-nom, ou qu’on s’adresse à elle en lui disant «ma petite», tout en sachant très bien que c’est dévalo-risant. 
 

Les remarques sexistes (outrages sexistes) : Propos dégradants dirigés contre une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe qui ont pour objet, parfois avec l’intention d’être drôles, de les rabaisser ou de les dénigrer.
• « Les femmes n’ont pas le sens de l’orientation ».
• « Les hommes ne savent pas faire deux choses à la fois ». 

Les remarques sexuelles sont interdites par la loi.
 

Remarques gênantes, sifflements, insultes, etc. Les comportements à connotation sexuelle ou sexiste qui portent at- teinte à la dignité de la personne et créent une situation intimidante, hostile ou offensante sont interdits par la loi. 
 

L’outrage sexiste est une manifestation du sexisme, qui s’exprime par des comportements à con-notation sexuelle ou sexiste, qui, quel que soit l’espace où il s’exprime ou les formes qu’il prend, porte atteinte à la dignité de la personne en raison de son caractère dégradant ou humiliant, et crée une situation intimidante, hostile ou offensante. Ces comportements n’ont pas besoin d’être répétés pour que l’infraction soit caractérisée. 
 

Exemples :
• Une personne vous impose des sifflements, des gestes et/ou des bruits obscènes, par exemple en suggérant ou en imi- tant un acte sexuel ;
• Une personne vous impose des propositions sexuelles ou des questions intrusives sur votre vie sexuelle ;
• Une personne fait des commentaires dégradants sur votre physique ou vos tenues vestimen-taires ;
• Une personne vous poursuit de manière insistante dans la rue (et/ou dans un club). 
 
Le harcèlement 

 

Au sens large, le harcèlement correspond à une répétition de propos et de comporte-ments qui cherchent à dégrader les conditions de vie de la victime. Les conséquences qui peuvent en résulter se traduisent généralement au niveau de la santé physique ou mentale. Le harcèlement peut prendre plusieurs formes ; insultes, menaces, propos obs-cènes, appels malveillants... qui peut intervenir dans des environnements divers, tant dans le monde professionnel que dans le milieu familial ou scolaire. 
 

Le harcèlement sexuel est le fait d’imposer, de façon répétée, des propos ou comporte-ments à connotation sexuelle qui portent atteinte à la dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, ou créent une situation intimidante, hostile ou offensante (exemples : propos ou écrits sexistes ou obscènes, gestes déplacés, provocation, in-jures, envoi d’images à caractère pornographique) ; 
• le fait, même non répété, d’user de pression grave dans le but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au pro t de l’auteur des faits ou au pro t d’un tiers (exemples : sollicitation d’acte sexuel en contrepartie d’une embauche) 

 
Les violences physiques

 

La violence physique est une forme d’abus impliquant un contact physique causant des émotions telles que l’intimidation, des blessures ou autres sou rances physiques. Dans la majeure partie des cas, la violence physique est sanctionnée par le droit pénal.
 

En droit pénal, le terme « violences » désigne l’ensemble des infractions constituant une atteinte à l’intégrité physique ou psychique des personnes (articles 222-7 et suivants et R. 625-1 du Code pénal). Ces violences peuvent tout aussi bien être corporelles, matérielles que morales (par l’e et de l’intimidation ou de la peur inspirée...). 
 

La violence physique comme infraction autonome
La violence physique peut être punie en elle-même. C’est principalement le cas des articles 222-7 et suivants du Code pénal.
L’infraction de violence physique est constituée par une action, autrement dit un acte po-sitif d’agression, d’atteinte à l’intégrité corporelle d’autrui. Le mobile de l’auteur est indifférent. 

 

Les agressions sexuelles 

Les agressions sexuelles autres que le viol (articles 222-22 et 222-27 à 222-30 du code pénal) sont des délits.

 

Elles sont dé nies comme « un acte à caractère sexuel sans pénétration commis sur la personne d’autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise ». Il peut s’agir par exemple de contact ou d’attouchement de nature sexuelle. 
 

Constitue également une agression sexuelle « le fait de contraindre une personne par la violence, la menace ou la sur prise à se livrer à des activi-tés sexuelles avec un tiers » (Article 222-22-2 du code pénal).
La peine encourue est de 5 ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende. 

 

Le viol

Il est défini par le code pénal comme « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la per-sonne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise. »
 

Tout acte de pénétration sexuelle est visé : buccale, vaginale, anale, par le sexe, par le doigt, par un objet.
 

La peine encourue est de 15 ans de réclusion criminelle. 
 

Circonstances aggravantes en milieu festif :
• Le viol d’une personne en état d’ivresse
• Lorsqu’il est commis par une personne agissant en état d’ivresse mani-feste ou sous l’emprise manifeste de produits stupéfiants.
• Lorsqu’une substance a été administrée à la victime, à son insu, afin d’altérer son discernement ou le contrôle de ses actes. 


Source - Act Right 
 

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